LA COMPLAINTE DES PRÉCAIRES

Paroles : Antoine (des bas-cotés)
Musique : Georges Brassens
(air de "La complainte des filles de joie")

Il s’en fallait de peu mon frère
Il s’en fallait de peu ma sœur
Que tu connaisses la misère
Que tu connaisses le malheur
Cette misère dont tu rigoles, paroles, paroles,
Cette misère dont tu rigoles.

Y’en a assez, on en peut plus
Y’en a assez, on en peut plus
C’est pour ça qu’on est dans la rue
C’est pour ça qu’on est dans la rue
Pour dire qu’on en a ras-le-bol, paroles, paroles,
Pour dire qu’on en a ras-le-bol.

Y’a des précaires, y’a des chômeurs
Y’a des précaires, y’a des chômeuses
Qui ne sont pas que des glandeuses
Qui ne sont pas que des glandeurs
À qui il faut donner l’obole, paroles, paroles,
À qui il faut donner l’obole.

Regarde les patrons qui tremblent
Regarde les patrons qui tremblent
Car aujourd’hui on est ensemble
Car aujourd’hui on est ensemble
Et pour eux c’est déjà moins drôle, paroles, paroles,
Et pour eux c’est déjà moins drôle.

Sarkogne nous envoie les flics
Sarkogne nous envoie les flics
Quand on dénonce la loi du fric
Quand on dénonce la loi du fric
Ils nous dégagent à coups de grolles, paroles, paroles,
Ils nous dégagent à coups de grolles.

Débarrassons-nous d’ces guignols
Débarrassons-nous d’ces guignols
Copains d’promo des grandes Écoles
Copains d’promo des grandes Écoles
Qui nous confisquent la parole, paroles, paroles,
Qui nous confisquent la parole.

La division va tout casser
La division va tout casser
C’est pour ça qu’il faut l’unité
C’est pour ça qu’il faut l’unité
Et de Dunkerque à Bandol, marchons sous la même banderolle,
De Voiron à Échirolles, marchons sous la même banderolle.

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